Les vins des voisins au comptoir Le Transvaal à Auderghem

Le Transvaal Comptoir à Auderghem rouvrent ses portes en version 2.0 ce jour. Et c’est une très bonne nouvelle pour tout le voisinage car les petits plats de Raphael De Sadeleer nous manquaient trop !

Cette réouverture est également l’occasion d’annoncer notre partenariat. D’une part, 6 vins de la sélection des vins des voisins sont en vente à la bouteille, à emporter ou à consommer sur place moyennant un droit de bouchon de 10 euros. D’autre part, vous pourrez y enlever vos commandes de vins passées sur notre site www.levindesvoisin.be. Une alternative gratuite aux livraisons, qui vous donnera l’occasion d’attraper quelques produits gourmands pour accompagner vos précieux flacons 😉

Et dès que les conditions le permettront, nous organiserons des soirées « Le bar des voisins » durant lesquelles vous pourrez goûter (et acheter) nos vins dans l’ambiance conviviale du Transvaal Comptoir.

Domaine de la Madone | L’apparition de la vierge

Quand on aime le vin, rien de plus excitant que de découvrir un domaine dont les vins sont bons, la présentation séduisante et le prix raisonnable. Ce genre de petit miracle n’arrive pas tous les jours, mais avec le Domaine de la Madone des frères Bererd, on n’est pas loin d’une apparition de la vierge, en plein vignoble du Beaujolais. Hallelujah !

Un peu d’histoire
Au 16ème siècle, les ancêtre des frères produisaient déjà du raisin dans le village de Perréon à quelques kilomètres des collines de Brouilly. Mais pas de phénomène mystique à signaler à cette époque. Simplement un travail acharné de génération en génération. Au départ, la famille portait le nom de Perréon, comme son village d’origine. Ensuite, Marie Odette épousa Jean-Marie Bererd qui était également issu d’une famille de vignerons du Perréon. Ils eurent trois fils qui commencèrent à travailler avec leurs parents dans les années 80. Aujourd’hui, Bruno, Olivier et Frédéric partagent tout le travail et les responsabilités de la viticulture, de la vinification et de la commercialisation du vin. Ces 25 dernières années, ils sont passé des 12 hectares d’origine à 28 hectares et 160.000 bouteilles vendues par an.

De la géographie aussi
Le domaine s’étend sur les villages «Le Perréon» et «Vaux en Beaujolais» (mieux connus sous le nom de «Clochemerle»). Il se compose de 90 petites parcelles d’expositions et altitudes différentes (entre 300 et 500 m). L’âge des vignes de va de 15 ans à 100 ans avec une moyenne de 40 ans. Le Gamay est planté sur des pentes raides exposées sud sur des sols de granit rose. Cette diversité de terroirs permet d’élaborer des vins complexes et profonds. Sur le versant nord, on trouve les parcelles de Chardonnay, ce cépage s’exprimant avec plus d’élégance sur les plus sols plus argileux. Une partie du domaine (2,5 hectares) est désormais entièrement bio tandis que le reste est formé aux méthodes de viticulture durable.

Les vins du Domaine de la Madone
C’est la Bourgogne qui inspire les frères et cela se ressent dans la finesse et la profondeur de leurs vins. Nous en avons d’ailleurs retenu 3 dans notre sélection : le Bourgogne blanc 2019, Le Beaujolais Villages Le Pérréon 2019 et le Beaujolais Villages Le Pérréon Bio 2018.

Quel vin pour la raclette, la tartiflette ou la fondue ?

Fin septembre, les premières feuilles tombent, les températures baissent. Pas d’ouverture officielle de la saison des raclettes, tartiflettes ou autres fondues, mais l’envie se fait ressentir, on y pense, on l’envisage. Bref, on est sur le point de rassembler quelques joyeux convives pour la première soirée frometon fondu de la saison. Et on va être bien.

Selon les goûts et les habitudes, il y aura des pommes de terres, des charcuteries, des salades, des champignons, des cornichons, des petits oignons ou simplement du pain. Mais dans tous les cas, il y aura du fromage fondu, et c’est à lui qu’il faut penser au moment de choisir le vin.

Pour ceux qui me connaissent depuis un moment, vous savez que je préfère le vin blanc dans ces circonstances. Quand j’ai la chance d’en trouver, j’opte pour un vin du jura. A base du cépage Savagnin si on est entre amateurs, ou à base de Chardonnay pour une approche plus consensuelle. J’aime que le vin soit assez rond et ample pour s’accorder avec le côté gras du fromage et de la charcuterie, mais je cherche également de la fraîcheur en finale pour rincer la bouche et contrebalancer la consistance du plat. Et il ne faut pas chercher loin dans notre assortiment pour trouver un tel vin : le Chardonnay de Beauvignac 2019 fait parfaitement l’affaire pour moins de 8 euros la bouteille.

Et si on souhaite absolument du rouge ? Alors il faudra opter pour un vin rouge rond, fruité et souple. On évitera les tanins et les longs élevages en bois qui s’accommodent mal du gras du fromage. Ils paraîtraient durs et métalliques dégustés dans ce contexte. On pourra donc opter pour un Beaujolais fruité et gouleyant à base de Gamay, une perle hyper digeste comme notre Petite Sèlve 2019 tout droit venue de l’Ardèche, ou un côtes du Rhône au fruité croquant comme Le Maquis 2017 de Stéphane Usseglio. Mais moi, perso, je resterai au blanc 😉

Et pour le fromage ? Moi, j’irais faire un tour du côté de chez Saint-Octave ou sur Efarmz.be

Château la Liquière | Les Amandiers blanc, rosé ou rouge ?

Il en est des bons vins comme les bonnes adresses : les bons plans se dénichent en tendant l’oreille. Et c’est du côté de La maison des vins de Boitsfort que j’ai tendu l’oreille (et suivi les suggestions de Jean-Claude Joncour) pour découvrir le Cistus blanc du Château de la Liquière en appellation Faugères il y a quelques années déjà. Du fruit, de la matière, un léger boisé, un bouche ample et grasse. Un bien beau vin blanc à boire seul ou avec les poissons, ou mieux encore avec les ris de veaux de mon ami Raphael De Sadeleer qui nous prépare plein de surprises au Transvaal pour la rentrée. Mais revenons au Château de la Liquière, et en particulier à la cuvée Les Amandiers qui se décline en Faugères blanc, rosé et rouge. Joli trio en perspective !

Les Amandiers de la Liquière blanc 2019
On parle ici d’une production approximative de 15.000 bouteilles par an, sur des terroirs de schiste situés entre 150 et 350 mètres d’altitude. L’assemblage de 30% de Roussane, 25% de Grenache, 20% de Terret, 10% de Viognier, 10% de Bourboulenc et 5% de Marsanne est élevé minimum 8 mois en cuve. Le résultat est un vin blanc fruité aux arômes de pêches et agrumes alliant fraîcheur et rondeur. Il convient très bien à l’apéro, pour les poissons (sans aller jusqu’au saumon fumé), les viandes blanches, les ris de veau et les fromages.

Les Amandiers de la Liquière rosé 2019
Un formidable rosé, issu d’un assemblage de 50% de Cinsault, 35% de Mourvèdre et 15% de Grenache qui a trouvé le chemin de la Belgique pour notre plus grand plaisir. C’est un rosé qui allie fraîcheur et élégance. Il est appétissant, il sent bon et son goût est agréable. C’est un vrai rosé qui convient à l’apéro mais également pour la gastronomie allant des poissons aux plats exotiques, en passant par les pizzas et les recettes un peu relevées. Un must !

Les Amandiers de la Liquière rouge 2019
L’assemblage de 30% de Carignan, 30% de Syrah, 30% de Grenache et 10% Mourvèdre donne naissance à un vin fruité et frais, aux arômes de fraises, cerises et cassis. C’est le fruit qui prime, avec une bouche tendre et souple. Pas de passage de fût. Parfait pour les plats estivaux d’inspiration provençale, et les grillades évidemment !

Le magnum, c’est parfait entre voisins

Magnums – Domaine Raymond Usseglio Creation 2017 et autres

Le magnum de vin, c’est cette jolie bouteille de 150 centilitres, soit 2 fois la bouteille classique, qui convient parfaitement pour un repas à deux, lorsque l’un des deux ne boit pas, disait je ne sais plus qui. Mais blague à part, ce format particulier présente de nombreux avantages.

Le magnum est beau, tout simplement. Cet objet embellit la table et présente le vin avec élégance.

Le magnum est festif et convivial. Il donne le ton : on est la pour se faire plaisir, pour partager, pour festoyer !

Le magnum favorise une meilleure conservation du vin. Le rapport entre la surface de la bouteille et le volume du vin est inférieure à ce que l’on observe pour une bouteille classique. L’inertie thermique est plus grande, vu que le volume de liquide est plus grand et le vin résistera donc mieux aux éventuels changement de température. Et finalement, le volume d’air contenu dans la bouteille est proportionnellement plus faible, ce qui garantit une oxydation encore plus lente.

Mais bon, les meilleurs vins, mieux vaut les boire tant qu’on est là pour en profiter. On ne tentera donc pas de battre des records de garde qui équivaudraient à de trop longues périodes de privation 😉

Le magnum est vachement pratique. Il permet de descendre deux fois moins souvent à la cave, d’ouvrir deux fois moins de flacons, de servir généreusement chaque convive même si on est 10 à table et de compter deux fois moins de bouteilles le lendemain matin. C’est le pied, non ?