Les vins des voisins au comptoir Le Transvaal à Auderghem

Le Transvaal Comptoir à Auderghem rouvrent ses portes en version 2.0 ce jour. Et c’est une très bonne nouvelle pour tout le voisinage car les petits plats de Raphael De Sadeleer nous manquaient trop !

Cette réouverture est également l’occasion d’annoncer notre partenariat. D’une part, 6 vins de la sélection des vins des voisins sont en vente à la bouteille, à emporter ou à consommer sur place moyennant un droit de bouchon de 10 euros. D’autre part, vous pourrez y enlever vos commandes de vins passées sur notre site www.levindesvoisin.be. Une alternative gratuite aux livraisons, qui vous donnera l’occasion d’attraper quelques produits gourmands pour accompagner vos précieux flacons 😉

Et dès que les conditions le permettront, nous organiserons des soirées « Le bar des voisins » durant lesquelles vous pourrez goûter (et acheter) nos vins dans l’ambiance conviviale du Transvaal Comptoir.

Le magnum, c’est parfait entre voisins

Magnums – Domaine Raymond Usseglio Creation 2017 et autres

Le magnum de vin, c’est cette jolie bouteille de 150 centilitres, soit 2 fois la bouteille classique, qui convient parfaitement pour un repas à deux, lorsque l’un des deux ne boit pas, disait je ne sais plus qui. Mais blague à part, ce format particulier présente de nombreux avantages.

Le magnum est beau, tout simplement. Cet objet embellit la table et présente le vin avec élégance.

Le magnum est festif et convivial. Il donne le ton : on est la pour se faire plaisir, pour partager, pour festoyer !

Le magnum favorise une meilleure conservation du vin. Le rapport entre la surface de la bouteille et le volume du vin est inférieure à ce que l’on observe pour une bouteille classique. L’inertie thermique est plus grande, vu que le volume de liquide est plus grand et le vin résistera donc mieux aux éventuels changement de température. Et finalement, le volume d’air contenu dans la bouteille est proportionnellement plus faible, ce qui garantit une oxydation encore plus lente.

Mais bon, les meilleurs vins, mieux vaut les boire tant qu’on est là pour en profiter. On ne tentera donc pas de battre des records de garde qui équivaudraient à de trop longues périodes de privation 😉

Le magnum est vachement pratique. Il permet de descendre deux fois moins souvent à la cave, d’ouvrir deux fois moins de flacons, de servir généreusement chaque convive même si on est 10 à table et de compter deux fois moins de bouteilles le lendemain matin. C’est le pied, non ?

Les types de culture et les principaux labels

Comme vous l’aurez sans doute constaté, de nombreuses approches coexistent dans la production du raisin et sa vinification. On distingue généralement la viticulture conventionnelle, la viticulture raisonnée, la viticulture biologique et la viticulture biodynamique. Viennent ensuite les différents labels dont les plus connus sont haute valeur environnementale, terra vitis, label bio européen, AB, demeter ou Byodivin. Pour vous aider, voici un petit résumé (avec quelques simplifications) pour essayer de comprendre les grands lignes.

La viticulture conventionnelle est de loin la plus répandue. C’est tout simplement celle qui ne se revendique pas d’une des 3 approches ci-dessous. On travaille dans le cadre légal, en s’imposant les contraintes que l’on juge pertinentes ou réalistes, selon le passé du vignoble, la situation géographique, le climat et les moyens dont on dispose. On trouve ici une multitude d’approches distinctes en fonction de la réalité de chaque exploitation et c’est seulement en se renseignant sur la vision du personnes à la barre que l’on saura à quel vin on a affaire.

Terra Vitis
HVE

La culture raisonnée vise à limiter l’utilisation de produits phytosanitaires à ce qui est nécessaire. Plutôt que de traiter la vigne de façon systématique et régulière, on tient compte de l’état sanitaire du vignoble pour déterminer si un traitement est nécessaire. Cette approche diminue sensiblement la quantité de produits phytosanitaires utilisée.

Eurofeuille
AB

La culture biologique vise à préserver les écosystèmes et la fertilité des sols tout en travaillant à augmenter la biodiversité. En bio, le recours à la chimie de synthèse pour le traitement de la vigne est exclu. On utilise ici des solutions à base de cuivre, de soufre ou d’insecticides d’origine végétal.

Biodyvin
Demeter

La culture biodynamique va plus loin que la culture biologique. Elle prend en compte les forces terrestres et célestes. On intervient le moins possible sur les vignes et on suit le rythme naturel des saisons et des cycles lunaires pour travailler la vigne. Les sols et les défenses naturelles de la plante sont renforcés par des préparations issues de matières végétales, animales et minérales qui sont appliquées à des moments précis en fonction du cycle de la vigne et en rapport avec le calendrier lunaire et planétaire.