Stéphane Usseglio | un Ventoux et un Lirac en vente

Famille Usseglio

Tout commence avec la naissance de Francis Usseglio dans le petit village de Giaveno, près de Turin en 1908. En 1931, à 23 ans, il fuit le régime de Musollini et se réfugie en France où il trouve un job d’ouvrier viticole à Châteauneuf-du Pape où sa fiancée le rejoindra un peu plus tard. Ils auront deux garçons : Pierre-Georges en 1936 et Raymond en 1941.
En 1948 Francis devient métayer et les premières bouteilles estampillées « Usseglio » apparaissent en 1949. Ensuite, il étendra progressivement son activité de métayer avant de planter ses premières vignes sur sa propre parcelle située sur le lieu dit les Terres Blanches en 1962. S’ensuit la naissance officielle du Domaine Usseglio en 1963.

Depuis lors, Raymond et ensuite son fils Stéphane n’ont cessé de travailler avec courage et détermination, avec la volonté de transmettre leur création aux futures générations.

Stéphane Usseglio succèda à son père à la tête du domaine dès 1999. Il n’avait que 26 ans. Dpuis, Stéphane Usseglio a étendu la propriété pour atteindre une superficie de 24 hectares dont 19 sont situés à Châteauneuf-du-Pape. Il a complété les connaissances acquises sur le terrain avec son père par une formation en viticulture et œnologie.

Pendant 20 ans déjà, Stéphane a observé le changement climatique et ses impacts sur le vignoble. Conscient des défis à venir, il a converti le domaine et bio et biodynamie en 2010.
Formé par Pierre Masson, l’une des personnalités marquantes de la viticulture en biodynamie, Stéphane a également appris énormément de ses collègues du Rhône et autres régions viticoles de France. Passionné, il continue d’ailleurs à se former et à échanger en permanence.

La nouvelle activité de négoce de Stéphane est basée sur les mêmes valeurs que celles de son père et son grand-père : travail acharné, respect de la terre et transmission aux générations futures. Stéphane a tissé des relation solides avec des vignerons et des vigneronnes qui travaillent sur des terroirs d’exception dans des appellations parfois moins renommées. Il les soutient dans leurs conversions en bio et biodynamie et ils travaillent en étroite collaboration afin de fournir à Stéphane les raisins qui répondent à ses exigences qualitatives : des fruits sains et murs révélateurs de leur terroir.

Les vins de Stéphane Usseglio vendus par le vin des voisins


Les types de culture et les principaux labels

Comme vous l’aurez sans doute constaté, de nombreuses approches coexistent dans la production du raisin et sa vinification. On distingue généralement la viticulture conventionnelle, la viticulture raisonnée, la viticulture biologique et la viticulture biodynamique. Viennent ensuite les différents labels dont les plus connus sont haute valeur environnementale, terra vitis, label bio européen, AB, demeter ou Byodivin. Pour vous aider, voici un petit résumé (avec quelques simplifications) pour essayer de comprendre les grands lignes.

La viticulture conventionnelle est de loin la plus répandue. C’est tout simplement celle qui ne se revendique pas d’une des 3 approches ci-dessous. On travaille dans le cadre légal, en s’imposant les contraintes que l’on juge pertinentes ou réalistes, selon le passé du vignoble, la situation géographique, le climat et les moyens dont on dispose. On trouve ici une multitude d’approches distinctes en fonction de la réalité de chaque exploitation et c’est seulement en se renseignant sur la vision du personnes à la barre que l’on saura à quel vin on a affaire.

Terra Vitis
HVE

La culture raisonnée vise à limiter l’utilisation de produits phytosanitaires à ce qui est nécessaire. Plutôt que de traiter la vigne de façon systématique et régulière, on tient compte de l’état sanitaire du vignoble pour déterminer si un traitement est nécessaire. Cette approche diminue sensiblement la quantité de produits phytosanitaires utilisée.

Eurofeuille
AB

La culture biologique vise à préserver les écosystèmes et la fertilité des sols tout en travaillant à augmenter la biodiversité. En bio, le recours à la chimie de synthèse pour le traitement de la vigne est exclu. On utilise ici des solutions à base de cuivre, de soufre ou d’insecticides d’origine végétal.

Biodyvin
Demeter

La culture biodynamique va plus loin que la culture biologique. Elle prend en compte les forces terrestres et célestes. On intervient le moins possible sur les vignes et on suit le rythme naturel des saisons et des cycles lunaires pour travailler la vigne. Les sols et les défenses naturelles de la plante sont renforcés par des préparations issues de matières végétales, animales et minérales qui sont appliquées à des moments précis en fonction du cycle de la vigne et en rapport avec le calendrier lunaire et planétaire.

Pizza et Clairet de Bordeaux

Avec les pizza (presque) maison, ce sera du Clairet !

Vous aussi, vous avez testé toutes les solutions pizza du marché pour aller de déception en déception. Pizza surgelée, pizza du rayon frais, pizza lyophilisée (ben non, ça n’existe pas!), pizza à emporter, pizza livrée froide, nous allons de la déception profonde à la petite déception maîtrisée, mais jamais le plaisir de la pizza brûlante, partagée avec empressement et maladresse, parce que c’est tellement appétissant et ça sent si bon. En fait, il n’y a qu’une solution pour allier les arômes et l’ambiance conviviale, la faire soi-même, que ce soit au four ou au barbecue.

On fait la pâte (ou pas)

Oui, d’accord, faire la pâte, ça prend un tout petit peu de temps et ce n’est pas si simple. Donc, on peut acheter la pâte toute faite si le plan est improvisé ou si le temps est limité. Mais si le cœur vous en dit, voici une recette de pâte assez rapide et pas trop compliquée, dénichée sur le blog Cooknroll.eu de notre ami Greg Bogaert.

Ingrédients : 250 gr de farine blanche bio, 160 ml d’eau tiède, 10 gr (1/4 de cube) de levure fraîche, 7 gr de sucre et 7 gr de sel.

Pour préparer la pâte à pizza :
– Faire une fontaine avec les ingrédients (sauf l’eau) dans un saladier
– Ajouter 1/3 de l’eau tiède et mélanger à la farine en faisant des cercles avec quatre doigts d’une main
– Ajouter le reste de l’eau en deux fois
– Pétrir pendant 5 minutes
– Faire une boule, fariner, poser dans le fond du saladier et recouvrir d’un torchon humide
– Laisser gonfler +/- 40 minutes dans un endroit plutôt chaud, sans courants d’air. La pâte doit doubler de volume.
– Reprendre la pâte et former une boule en chassant l’air
– Laisser encore pousser 30 minutes sous un linge humide.
– Abaisser la pâte finement (2 mm) sur un plan fariné, au rouleau, et poser sur une plaque à pizza farinée.

La pizza barbecue

Ingrédients : sauce tomate, mozzarella, origan, haché porc et veau, sauce barbecue, poivrons verts, oignons rouges.

Recette : cuire le haché porc et veau à la poêle et ajouter la sauce barbecue. Décorer la pizza avec la sauce tomate, la haché poêlé à la sauce barbecue, les poivrons verts, les oignons rouges, la mozzarella et l’origan. Enfourner dans four ou barbecue chaud, surveiller et servir dès que doré à souhait.

La pizza jambon, champignons et roquefort

Ingrédients : sauce tomate, mozzarella, roquefort, jambon cuit, champignons (et poivrons rouges).

Recette : Décorer la pizza avec la sauce tomate, le jambon, les tranches de champignon, (les lamelles de poivron rouge pour les aficionados comme nous), les petits morceaux de roquefort et la mozzarella. Enfourner dans four ou barbecue chaud, surveiller et servir dès que doré à souhait.

Quel vin pour accompagner les pizzas ?

Mais du Clairet pardi ! Traditionnellement, la pizza s’accompagne d’une bière italienne légère, mais si comme nous, vous préférez du vin, nous recommandons d’éviter les vins rouges tanniques qui réagissent mal à l’acidité de la tomate. Le Clairet, alliant le fruité et fraîcheur des rosés avec l’ampleur des rouges conviendra parfaitement, et il se montrera même à la hauteur avec des pizzas aux saveurs relevées.