Le Clairet est le vin parfait pour l’été

En général, lorsque je propose un verre de Clairet, on me regarde d’un air interrogatif. J’en profite alors pour présenter ce vin typique du vignoble bordelais et expliquer pourquoi c’est le vin parfait pour l’été, de l’apéro à la fin du repas.

A mi-chemin entre le vin rosé et le vin rouge

Le Clairet, ce n’est ni un rosé, ni un rouge, mais il allie le meilleur des deux mondes. Il est à la fois fruité et doté d’une agréable fraîcheur, comme les rosés, mais il est également rond, souple et persistant, à l’image d’un rouge. Faites-le déguster les yeux fermés, vos amis aurons toutes les peines à déterminer s’il s’agit d’un vin rosé ou d’un vin rouge.

Un vin polyvalent pour l’été

Doté de son caractère unique, le Clairet est particulièrement polyvalent en ce qui concerne les moments de consommation et les accords mets et vins. Dès les beaux jours venus, servez-le aux alentours de 10 degrés et il séduira les convives de l’apéro à la fin du repas. Dégustez-le seul, avec avec une salade, avec un barbecue, avec du poisson, avec une pizza ou avec de la cuisine d’inspiration asiatique avec laquelle il fait des merveilles. Et si vous n’arrivez pas à choisir entre rosé et rouge, il mettra tout le monde d’accord.

Salade Niçoise et Clairet

Une solution élégante pour les plats tomatés

Que vous improvisiez de confectionner quelques pizza maison, des grillades accompagnées d’une délicieuse ratatouille ou d’un tian, ou même de simples pâtes avec une sauce aux tomates, le Clairet est la solution parfaite là où beaucoup de Bordeaux rouges se cassent la figure. La tomate apporte de l’acidité qui ne réussit pas bien aux vins taniques, surtout s’ils ont séjourné en fût. Par contre, la fraîcheur et le fruité du Clairet conviennent parfaitement dans ce cas de figure.

Nos suggestion pour découvrir le Clairet

Château de Penin Clairet 2021

16/20 – C’est le Clairet avec lequel j’ai découvert l’appellation et il a longtemps été mon favori. Parfait ambassadeur de l’appellation, il allie fruité, fraîcheur et vinosité pour séduire de l’apéro à la fin du repas estival.

Château Thieuley Clairet 2021

15/20 – Joli Clairet, tout en élégance, plus adapté au repas qu’à l’apéro, vu son côté élégant et raffiné.

Château Caminade Haut Guérin Clairet 2021

15/20 – Du fruit, des notes florales, de la fraîcheur, note épicée en finale. Pourrait avoir plus d’ampleur à notre goût mais bon ambassadeur de l’appellation.

Château Turcaud Clairet 2021

16/20 – Cette année encore, le Clairet du Château Turcaud est une belle réussite. Le nez est élégant avec des notes de fruits rouges et d’épices. La bouche est pleine de finesse et d’élégance, un Clairet de haut-vol que l’on gardera volontiers pour le repas.

Château de Penin Clairet Natur 2021

18/20 – Le meilleur Clairet goûté à ce jour, tout simplement. Et le vigneron garanti qu’il est vinifiée et conservé sans ajout de soufre et sans produit d’origine animale. Le millésime 2019 est le premier vin que nous avons importé avec Le vin des voisins. Le millésime 2020 n’a malheureusement pas vu le jour. Nous allons nous rattraper avec une proposition d’achat groupé pour le millésime 2021 !

Château Penin Clairet Natur 2021

L’histoire du Clairet en version courte

Pour comprendre l’origine de ce vin, il faut remonter à la guerre de 100 ans qui opposa les royaumes de France et d’Angleterre de 1337 à 1453. A cette époque, les Anglais avaient conquis l’Aquitaine et avaient pris goût au vin de la région, jugé nettement meilleur que leur production locale. On acheminait alors le vin sur des gabarres et ensuite des bateaux pour traverser la manche, alors qu’il était encore en fermentation. Arrivé à destination, le vin jeune et fruité, peu coloré et à faible taux d’alcool était dégusté par les nantis qui parlaient de « Claret ». On abandonna ensuite la production de ce vin à macération courte au profit de vin plus profond et dense. On s’inspirait clairement du mode de vinification pratiqué dans le Douro, au Portugal.

Mais dans les années 50, sous l’impulsion de la coopérative de Quinsac, le Clairet moderne est né, en remettant les anciennes méthodes de vinification au goût du jour. Élaboré à partir des mêmes cépages que les vins rouges de Bordeaux (Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Merlot), le Clairet s’obtient par macération courte suivie d’une saignée.

Fromage et vin blanc, évidemment !

Et pour le fromage, notre hôte bienveillant a prévu une bonne bouteille de rouge. Un instant d’hésitation de ma part, une légère ombre sur mon visage. Trop tard, je me suis trahi. Il a perçu mon regard sceptique et s’enquiert immédiatement du pourquoi du comment. Alors, j’explique.

On a l’habitude de servir du vin rouge avec le fromage

Avec le fromage, on a l’habitude de servir du vin rouge. C’est une habitude bien ancrée, et pourtant, dans bien des cas, un vin blanc convient nettement mieux. Donc, même si tout est permis en matière de goût (Il y en a même qui mettent des ananas sur les pizzas), je vous invite à essayer le vin blanc pour accompagner le fromage.

Le fromage gâche les grands crus rouges

Vous avez gardé une belle bouteille de Bordeaux pour accompagner les fromages. Faites donc le test. Vous commencez par goûter le vin. Délicieux, du fruit, des tanins soyeux, une légère note boisée bien intégrée et une longue finale complexe. Mangez un morceau de formage et goûtez le vin à nouveau. Ce n’est plus du tout la même chose. Le fruit a presque disparu, les tanins sont asséchants, le vin paraît amer et a même un étrange goût de vieux clous rouillés (si si, j’ai déjà goûté un clou) dans le pire des cas. C’est purement chimique, les molécules de fromage présentes en bouche réagissent avec le vin rouge (surtout s’il est tanique) et font ressortir son amertume, et même un côté ferreux. A ce stade, une seule solution : boire le vin d’abord et manger le fromage ensuite. Idéalement avec un vin blanc.

Quelques accords de fromage et vins blancs

Ok Marc, on veut bien essayer, mais quel vin blanc choisir ? Tout dépend des fromages, évidemment, mais il y a quelques couples particulièrement harmonieux. Par exemple, le fromage de chèvre et les vins blancs à base du cépage sauvignon blanc de la Loire ou de Bordeaux. Pour les bleus comme le Roquefort, optez pour un vin liquoreux comme le Sauternes. Pour le Stilton, ce sera le Porto. Pour le Munster, rien de tel qu’un Gewurztraminer d’Alsace. Pour le Comté, un Vin Jaune ou un autre vin du Jura à base du cépage Savagnin sera grandiose. Et pour le Camembert, nous ferons une petite infidélité au vin pour servir un Cidre. Et pour les raclettes, fondues et tartiflettes que l’on dégustera toute l’année en 2021, ce seront également les vins blancs qui seront les plus appropriés.

Si vous tenez absolument à boire du vin rouge, tentez de la vieille mimolette avec un rouge fruité et peu de tanins. Pourquoi pas un vin du Beaujolais ? Dans cet esprit, on a vite compris que l’on pouvait accorder un fromage avec un vin, mais que – comme le dit très bien l’excellent Gérard Garroy – « Pour un plateau de fromages, il faut un plateau de vins ! ».

Et si on accompagne le fromage d’une petite salade ?

De son côté, la vinaigrette (à la moutarde ou pas), dézingue tous les vins sans leur donner la moindre chance de s’expliquer. Si vous tenez absolument à la salade, un petit truc que je tiens de mon ami Eric Boschman : tentez une vinaigrette à base de citron (pas de vinaigre donc) et cherchez un vin aux arômes d’agrumes, plein de fraîcheur, par exemple à base de Sauvignon.

Vins d’Alsace et cuisine actuelle

Quel vin d’Alsace choisir pour la cuisine actuelle ?

Les vins d’Alsace sont trop souvent considérés comme légèrement surannés alors qu’ils s’accordent particulièrement bien avec la cuisine actuelle. Ne les réservez donc pas uniquement pour la choucroute, le baeckeofe, la flammekueche, le munster ou les bretzels. Les vins d’Alsace se marient parfaitement avec les sushis, les rāmen, la cuisine chinoise, la cuisine thaï, les tajines et couscous, la cuisine mexicaine, les délicieuses spécialités indiennes, les salades composées ou le poke bowl hawaïen. Voici donc quelques pistes pour choisir le vin alsacien qui conviendra le mieux avec votre plat du jour 😉

Apéro avec mini nems, loempias et samossas et Crémant d’Alsace ou Edelzwicker

C’est le moment de sortir votre meilleur Crémant d’Alsace dont la fraîcheur ouvre l’appétit et garde la bouche en éveil en jouant le contraste avec le gras des nems, loempias et samossas et la sauce aigre-douce qui les accompagne généralement. Et pour ceux qui ne sont pas fans de bulles, c’est le moment de vous parler de l’Edelzwicker, cet assemblage de cépages blancs, sans indication de pourcentage. Les cépages peuvent être vinifiés ensemble ou séparément. La mention du millésime est facultative. Historiquement, ces différents cépages étaient issus de la même parcelle. Appelés à l’origine « Zwicker » (assemblage), on a rajouté le préfixe d’Edel (noble) pour marquer la présence de cépages nobles choisis pour remplacer les cépages gros producteurs.  L’Edelzwicker reste un vin généralement simple et facile à boire, alliant fruité et fraîcheur en bouche. Parfait pour compenser la richesse des amuse-bouche.

Makis, sashimis, sushis et Riesling d’Alsace

Makis, sashimis, sushis et Riesling d’Alsace

Pour accompagner ces délices d’origine japonaise, nous cherchons un vin blanc qui allie équilibre, fraîcheur et finesse. C’est le moment de faire entrer le Riesling d’Alsace en scène, évidemment paré de ses plus subtils arômes. Son bouquet d’une grande finesse s’accordera à merveille avec la texture et la saveur fine des makis, sashimis et sushis.

Tajines et couscous et Muscat d’Alsace

Voici des recettes qui embaument toute la maison lorsqu’on les préparent. Des légumes, des notes sucrées, des épices (cannelle, girofle, piment) et des herbes fraîches, c’est le Muscat d’Alsace qui se mêlera avec le plus de sensualité à ces saveurs envoûtantes. Le côté très aromatique, fruité et floral du muscat, ainsi que sa légère sucrosité s’expriment avec la plus grande des voluptés. Un vrai festival de saveurs !

Poulet Tandoori et Gewurztraminer d’Alsace

Cuisine indienne et Pinot Gris d’Alsace

Généralement peu intense mais d’une grande complexité aromatique, le Pinot Gris développe des notes fumées typiques ainsi que des effluves gourmandes de fruits secs, abricot, miel, cire d’abeille, pain d’épices… Ce vin ample et charnu est soutenu par une jolie tension qui donne de la plénitude à un ensemble bien charpenté. La finale est longue, bien équilibrée. Sa complexité aromatique, sa texture onctueuse, sont parfaites avec de nombreux plats indiens. Le Gewurztraminer d’Alsace fonctionne aussi très bien.

Cuisine thaï et Pinot Gris ou Gewurztraminer

Il est bien sûr difficile de réduire la cuisine thaï à un seul groupe de saveur tant elle est diverse et variée. Nous ferons donc un raccourci en pensant aux épices et herbes alliant chaleur et fraîcheur, ainsi qu’aux notes sucrées ici et là pour conseiller les vins d’Alsace à base de Pinot Gris ou de Gewurztraminer.

Tacos et Gewurztraminer d’Alsace

Cuisine mexicaine et Gewurztraminer d’Alsace

Guacamole, fajitas, empanadas, tacos, tortillas, enchiladas, burritos, salade de riz rouge, chili con carne, … de nombreux plats d’origine mexicaine nous ont conquis avec leurs saveurs ensoleillées et les festival de couleur. Pour les accompagner, un vin blanc polyvalent, bon partenaire du sucré-salé comme des épices bien relevées. C’est à nouveau le Gewurztraminer d’Alsace qui proposera les accords les plus chauds.

Salades ou légumes crus et Sylvaner d’Alsace

Pour les salades et légumes crus, nous cherchons un vin blanc frais, pas trop puissant, qui ne se laisse pas complètement anéantir par les vinaigrettes et autres assaisonnements à l’acidité marquée. Le Sylvaner d’Alsace est un vin fruité et floral caractérisé par des notes d’agrumes, de fleurs blanches et d’herbes fraîchement coupées. S’il est difficile d’associer vin et vinaigrette, le Sylvaner d’Alsace fait pourtant des merveilles avec les salades et les crudités en y apportant ses notes finement végétales, sa légèreté, tout en gardant fermement le cap. 

Asperges de Muscat d’Alsace

Mais qu’est-ce que les asperges viennent faire dans cette liste de plats ? Les asperges, c’est un délice bien de chez nous, et la saison commence maintenant. On évite les vins rouges et les blancs trop riches. Un Muscat d’Alsace qui mêlent les arômes de raisins aux saveurs florales fera très bien l’affaire. En effet, l’asperge révèle en fin de bouche une pointe d’amertume qui dénature les arômes de la plupart des vins. Le Muscat d’Alsace relève le défi, partageant avec elle une amertume tout en finesse, qu’il enrobe de son fruité croquant et exquis.

Poke Bowl et Riesling d’Alsace

Pour accompagner les Poke Bowl, ce plat d’origine hawaïenne qui a conquis le monde entier, nous opterons à nouveau pour le Riesling d’Alsace. Ce plat à base de dés de poisson crus marinés dans un mélange à base de sauce soja, présentés dans un bol, a conquis la planète food en quelques mois. Si le thon est le poisson le plus largement utilisé, on peut aussi préparer son poke bowl avec du saumon, et l’agrémenter à l’envi de riz, d’oignon nouveau ou d’oignon rouge émincé, de fèves edamames, de tranches de concombre, de gingembre mariné ou de graines de sésame.

Et les spécialités alsaciennes

Et si on souhaite marier les vins d’Alsace avec les plats de leur région d’origine, on fait comment ? Et bien c’est simple, on se laisse guider par la tradition et on fait confiance aux habitudes locales. On fera par exemple Choucroute et Riesling, Flammekueche et Sylvaner, Munster et Gewurztraminer, …

Bon, c’est le moment de vous inviter à découvrir notre sélection de vin d’Alsace bio du Domaine Stoeffler à Barr, non ?

Pâtes au thon et tomates séchées

Notre recette de pâtes au thon et aux tomates séchées

Pour certains, les pates au thon évoquent les grandes tablées des mouvements de jeunesse. Pour d’autres, ce sont les fins de mois difficiles en kot. Pour moi, c’est une recette simple et savoureuse de pâtes au thon et tomates séchées qui se marie très bien avec un bon verre de vin blanc.

Ingrédients

– 125 grammes de pates par personne
– boîte de thon
– boîte de tomates séchées à l’huile
– piment
– ail
– huile d’olive

Préparation

– cuire les pates selon votre goût, perso, je vise minimum 1 minute de moins que le temps de cuisson recommandé pour éviter les pates trop molles
– égoutter les pates et réserver quelques cuillères à soupe d’eau de cuisson
– émincer l’ail et le piment
– les faire revenir à feu doux dans un fond d’huile d’olive
– ajouter le thon et faire revenir quelques minutes
– ajouter les tomates séchées bien égouttées faire revenir le temps de les réchauffer
– incorporer les pates et ajouter un rien d’eau de cuisson pour éviter que ça n’accroche et lier le tout
– servir bien chaud et déguster !

PS : pas besoin de parmesan, le tout est déjà suffisamment savoureux, mais bon si vous y tenez, lâchez vous, on n’en fera pas tout un fromage 😉

Quel vin pour les pâtes aux thons et tomates séchées

Perso, j’aime accompagner ces pates d’un verre de vin blanc ample et gras, avec du fruit et une point d’acidité en finale. Il peut se montrer discret par rapport au plat qu’il se doit d’accompagner sans trop faire le malin. En ce moment, c’est la Cuvée Constance Blanche 2019 du Domaine Thunevin-Calvet qui a ma préférence.

Burger et vins du Beaujolais

Les vins du Beaujolais sont parfaits avec les burgers

En sommes-nous réduits à accepter les sodas à notre table le jour où l’on se lance dans la confections de délicieux burgers ? Pas du tout ! Les accords burgers et vins fonctionnent très bien, en particulier avec les vins du Beaujolais.

L’histoire du hamburger pour se mettre en appétit

Il semble difficile, voire impossible, de déterminer avec certitude qui est l’inventeur du hamburger. Toutefois, si l’on se fie aux différents récits, il ne faut pas chercher les origines de cet emblème de la gastronomie made in USA aux Etats-Unis, mais bien en Europe, et avant cela, en Mongolie.

En réalité, l’histoire du hamburger aurait débuté dans les steppes de Mongolie au 13ème siècle, l’époque de Gengis Khan. Pour ne pas perdre de temps au cours de leurs chevauchées, les guerriers mongols se sustentaient tout en galopant. Ils glissaient de fines lamelles de viande sous leur selle afin de les attendrir. Le steak débité en petits morceaux a séduit l’Europe petit à petit. D’abord les Russes, devenus friands du bœuf haché cru, qu’ils baptisèrent « tartare » en référence aux peuples nomades d’Asie. Ensuite les habitants de la grande cité portuaire de Hambourg, au nord de l’Allemagne actuelle, qui adaptèrent si bien la recette qu’elle a gardé leur nom. Et ce sont eux qui ont exporté le hamburger vers les Etats-Unis.

Au 19ème siècle, des millions d’Européens voulaient vivre le rêve américain et beaucoup embarquèrent sur les paquebots reliant Hambourg à New York. A l’arrivée, des immigrants allemands, un brin nostalgiques, tenaient à ne pas oublier toutes les saveurs de leur pays, et notamment une manière inimitable de préparer la viande : le fameux steak de Hambourg, avec de la viande hachée mélangée à de l’oignon et de la chapelure.

Le Nouveau Monde l’adopta rapidement la recette et en améliora la préparation : on cale la viande entre des buns moelleux, on l’arrose d’une sauce tomate à la saveur sucrée, on rajoute des cornichons et du fromage fondu, voire du bacon. Aujourd’hui, on estime que cinquante milliards de burgers sont consommés chaque année aux Etats-Unis. Le pays célèbre même le Hamburger Day, chaque 28 mai. Mais il a oublié que son plat préféré est né à l’autre bout du monde, et a traversé l’Atlantique à fond de cale.

Mais qui a eu l’idée de servir le burger entre deux tranches de pain ?

Plusieurs prétendants se disputent cet honneur posthume… Charlie Nagreen, un adolescent qui vend des boulettes sur un stand du marché, dans la ville de Symour (Wisconsin) aurait eu l’idée de les écraser entre deux morceaux de pain, pour qu’elles soient plus pratiques à croquer. Ca se passe en 1885. Mais l’impulsion naît-elle à cet endroit-là, ou à quelques milliers de kilomètres de là, la même année ? Deux frères, Frank et Charles Menches, qui font ordinairement des sandwichs au porc, décident de le remplacer par du bœuf. Tout ça parce qu’ils en ont trouvé à la foire de … Hamburg, une petite ville de l’état de New York. C’est là, clameront-ils bientôt, que le hamburger est né !

Mais un autre « gastronome », Oscar Bilby, se met quelques années plus tard, en 1891, dans l’Oklahoma, à cuire des steaks et à les poser sur des tranches de pain, amoureusement préparées par sa femme. Sans parler de Fletch Davis, qui propose la même recette (agrémentée cependant d’oignons !), dans le Texas, en 1904. Bref, le hamburger naît dans les années 1900. Et bientôt, les chaînes de cuisine Wimpy (1930) et surtout McDonald’s (1937) en feront le plat de base des passants pressés.

Le burger classique et Beaujolais Villages du Domaine de la Madone

Pour le burger de bœuf classique, agrémenté d’oignons, de cornichons, d’un peu de ketchup, d’une pointe de moutarde, et idéalement d’une tranche de fromage fondu et de bacon croustillant, rien de tel que notre Beaujolais Villages pour que le fruit et la fraîcheur se même au festival de saveurs du burger.

Burger au poisson (Fishburger)

Le burger de poisson et le Bourgogne Blanc du Domaine de la Madone

Que l’on opte pour le simple fishburger garni d’un morceau de poisson pané géant, ou pour un délicieux burger au saumon, une pointe de citron et une délicieuse sauce tartare vous donneront certainement envie d’un vin blanc fruité et ample, comme notre Bourgogne blanc base de chardonnay, évidemment.

Le burger végétarien et le Beaujolais Villages Bio du Domaine de la Madone

Pour les burgers végétariens, souvent bien assaisonnés de curry, ail ou paprika, nous vous recommandons notre Beaujolais Villages Bio dont le fruit est plus marqué et plus tranchant. Il saura faire preuve de répondant pour ne point se laisser dominer par les épices !